CR des actions du 3 février 2010


Comme convenu, des membres du collectif " Sauvons le soin psychique " étaient présents sur le lieu des négociations de 9h à 10h pour faire savoir aux négociateurs que nous étions favorables aux négociations mais pas au démantèlement de la CC 66.
La banderole "Sauvons le soin psychique" a pu être déployée sans difficulté devant l'entrée de la DGT, en présence de quelques policiers venus nous "accueillir"...

La manifestation, organisée par Sud et la coordination nationale, prévue à 10h30, n'a pu commencé que vers 11h30 (du fait du retard involontaire des manifestants venus de province) , ce qui nous a permis de rejoindre le cortège. Celui ci était donc composé de membres des différents collectifs de la coordination nationale ( dont la banderole était en tête de cortège), de manifestants de sud, d'étudiants (futurs éducs et AS)...
Nous étions environ 600 personnes, le cortège était très animé, les salariés déterminés!

Les manifestants sont arrivés à la DGT vers 12h30 et une délégation (sud, coordination nationale, étudiants) a été reçue...(lire ci dessous le CR de jean michel)

Claudine et Isabelle de SLSP

Les deux membres de la DGT (Direction Générale du travail, ne pas confondre avec la DGAS, les financeurs) ont posé des questions sur notre mouvement, ses revendications et sa force et ont promis de faire remonter ces informations au ministre.

Nous avons développé notre discours autour de plusieurs points:

  • questionnement sur la "neutralité" de la médiation par la DGT, qui même si elle fait preuve de civilité et de bienveillance à notre égard (pas d'objection de principe à notre participation en tant qu'observateur aux paritaires), dépend d'un gouvernement et d'un ministère qui ont une logique politique que nous dénonçons

  • nous avons réitéré notre rejet total du nouveau plan patronal et notre inquiétude qu'il figure au centre des négociations, en témoignant combien il attaque notre éthique et pratique au service des plus fragiles, et en prévenant de la révolte profonde que l'adoption, la signature de tout ou partie des propositions patronales engendreraient auprès des salariés,

  • insistance sur la situation particulière des étudiants en difficulté de poursuivre leur formations à partir de la gratification impossible des stages.

Des prises de parole ont suivi quand la délégation est revenue devant les manifestants qui ont mis en perspective la poursuite de la mobilisation et la recherche de l’unité dès le 15 mars, date anniversaire de la convention dont nous débattrons jeudi prochain 11/02 à 19h à l’hôpital de jour Gombault-Darnault, 24 rue Bayen 75017. Venez nombreux, ça repart !


Jean Michel Carbunar
Video disponible également sur : http://www.dailymotion.com/video/xc52u2_cc-66-manif-30210_news

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