Les deux membres de la DGT (Direction Générale du travail, ne pas confondre avec la DGAS, les financeurs) ont posé des questions sur notre mouvement, ses revendications et sa force et ont promis de faire remonter ces informations au ministre.
Nous avons développé notre discours autour de plusieurs points:
questionnement sur la "neutralité" de la médiation par la DGT, qui même si elle fait preuve de civilité et de bienveillance à notre égard (pas d'objection de principe à notre participation en tant qu'observateur aux paritaires), dépend d'un gouvernement et d'un ministère qui ont une logique politique que nous dénonçons
nous avons réitéré notre rejet total du nouveau plan patronal et notre inquiétude qu'il figure au centre des négociations, en témoignant combien il attaque notre éthique et pratique au service des plus fragiles, et en prévenant de la révolte profonde que l'adoption, la signature de tout ou partie des propositions patronales engendreraient auprès des salariés,
insistance sur la situation particulière des étudiants en difficulté de poursuivre leur formations à partir de la gratification impossible des stages.
Des prises de parole ont suivi quand la délégation est revenue devant les manifestants qui ont mis en perspective la poursuite de la mobilisation et la recherche de l’unité dès le 15 mars, date anniversaire de la convention dont nous débattrons jeudi prochain 11/02 à 19h à l’hôpital de jour Gombault-Darnault, 24 rue Bayen 75017. Venez nombreux, ça repart !
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