Préparation Manifestation du 1er juin 2010
- Bilan du 11/05 : contrasté, il y a eu des mobilisations en région plus importante que le 3/02 et le 15/03, surtout là où de nouveaux collectifs ou d’anciens se réactivent, mais en deça des objectifs à Lille, Toulouse, les villes les plus mobilisées les dernières fois. A Paris, où il ne s’était rien passé le 15/03 la manif rassemblement était très combative (oui, nous étions devant la paritaire, oui nous avons tenu la (rue de la ) Convention, oui nous avons pu arriver devant le siège de la FEHAP pour dire notre colère devant l’attaque de la cc51.
- Quelques éléments d’analyse échangés après la paritaire cc66 du 11/05 et la proposition de méthode de la FEHAP pour la 51 : soit l’attaque se concentre sur la 51 pour qu’une fois bien nettoyée de ses droits sociaux elle puisse servir de socle à la convention unique au rabais, soit en cas d’échec de cette stratégie (car désormais FEHAP, Fegapei et Syneas se rencontrent régulièrement), dénonciations communes de toutes les conventions du secteur pour se réunir sous la houlette « bienveillante » du ministère pour faire passer en force la convention inique de leurs rêves
- La manif du 1/06 partira bien du ministère Quai Citroen (rassemblement à partir de 11h, le temps que les cars de régions arrivent), une délégation sera reçue (que les volontaires, étudiants ou membre de collectifs se fassent connaitre en début de manif) vers midi et la manif empruntera pendant ce temps là le même parcours que le 11/05 (Convention, FEHAP rue de Lourmel) avant de revenir au point de départ pour écouter les résultats de délégation (dispersion vers 14h ?)
- Les mots d’ordre que nous avons imaginés sont centrés sur le refus de convention(s) au rabais.
Ex : si le chœur des casseroles est plus fourni (amenez sabatterie !)
- Nos conventions pas à la casserole !!
- Les salariés pas à la grecque !!
Convention inique !! Non, Non, Non !!
Abaisser nos salaires, Supprimer nos congés, Diminuer nos droits : Non, non, non, à la convention inique !!!
Travailler plus pour gagner moins, non, non, non !!
Etudiants, Salariés, usagers tous unis (même combat)
Le Social, le Médico-social, le sanitaire au service du public pas du capital
Fehap : tu dérapes ! Fegapei : on t’surveille ! Syneas : tu nous les (la) casse !!!
Spécial splp(tube du printemps 2009) : attaquer les plus fragiles c’est facile, c’est facile ! Pratiquer le soin psychique c’est plus difficile ! C’est pas du niveau d’Sarko, non, non,non, (bis) ni d’sa bande de rigolos, o, o, o bis!
- Plusieurs structures en grève sur la RP, plus délégations importantes, Cars de régions nombreux, mobilisation, créons le rapport de force !
AG du collectif SLSP le 26 mai 10
- point sur le reportage TF1
- soirée UTOPSY du 17/05
- préparation du 1er juin : réfléchir particulièrement sur les slogans.
Mobilisation le mardi 1 juin 10 (tract de la coordination nationale)
MOBILISATION GENERALE POUR UNE MANIFESTATION NATIONALE DU SECTEUR SANITAIRE, SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL
Le mardi 1er Juin 2010 à PARIS à 11h, 39-43 Quai André CITROËN 75015
La Coordination Nationale des collectifs pour la défense et l’amélioration des conventions collectives de la BASS
appelle à la grève
les étudiant-e-s et les salariés-e-s des Conventions Collectives du secteur Sanitaire, Social et Médico-social
( CC51-CC66- CC83-CC65-CC75-CHRS-
CLCC-Croix Rouge-Sans Convention...)
et à se joindre à cette manifestation nationale.
Actuellement, on assiste à une remise en cause de toutes les conventions collectives du secteur social et médico-sociale visant à supprimer tous les acquis conventionnels (métiers, qualifications, missions, ancienneté, congés trimestriels, déroulement de carrière, instauration de salaires au mérite…).
Ils veulent casser le caractère national des conventions collectives qui garantit les mêmes droits aux salarié-e-s sur l’ensemble du territoire. Ils veulent créer une Convention collective unique au rabais avec des droits minimums et différents pour les salarié-e-s. Ils veulent abaisser par tous les moyens le coût du travail pour mettre en place leur nouveau secteur marchand de l’aide à la personne.
Le social et la santé ne sont pas à vendre… !
Sous couvert de la crise, de la « modernisation », c’est ainsi la concurrence entre associations, les fusions-acquisitions qui sont favorisés par nos employeurs et l’Etat. A l’heure de la création des Agences Régionales de Santé (ARS) et de la mise en place de la loi HPST dite « loi Bachelot », qui organise le rapprochement entre le social, le médico-social et le sanitaire, ils veulent partout renforcer le poids de la gestion, de la rentabilité au détriment de la qualité et de l’intérêt du travail en équipe, du service, de l’aide du soin aux plus fragiles et aux plus démunis.
Les responsables d’associations ne calculent plus qu’en prix de journée, « de taux de remplissage », de baisse des coûts. C’est le vocabulaire de l’entreprise (management, absorption des associations de petites tailles) et la logique financière qui l’emportent sur le service rendu aux populations accueillies et soignées.
En instituant des critères de restrictions budgétaires, de rentabilité et de concurrence, ils veulent instituer une seule vision comptable avec « des économies d’échelles ». Ils instaurent la marchandisation du secteur social et détruisent tout projet fondé sur la solidarité, la justice et le travail d’équipe.
La dégradation de la situation empire de jours en jours…
Les étudiant-e-s voient les coûts d’inscription et de formation dans les écoles augmentés scandaleusement, leur gratification pour les stages supprimée, leurs conditions de vie se dégrader.
Quant aux professionnels en poste… c’est la déqualification assurée, la dégradation des conditions de travail généralisée, des remplacements non assurés, le travail d’équipe qui s’amenuise, la parcellisation des tâches, les temps de préparation qui disparaissent, la stagnation (voire le recul) des rémunérations, la mise en place de salaires individualisés, l’augmentation des cadences (notamment dans les services de soins) l’embauche de non qualifié-e-s sans réelles formations prévues…
L’appel à la sous-traitance, principalement pour les services de nettoyage et de restauration, ne permet plus un travail commun et cohérent.
Ce que nous voulons !
Nous revendiquons une action sociale et de soins de qualité, respectueuse des personnes.
Nous refusons la marchandisation de nos activités. En ce sens notre combat contre le projet de « casse » des conventions collectives s’oppose à la logique de mise en concurrence des salariés entre eux, des activités et des institutions entre elles.
Nous refusons toute individualisation des salaires et le salaire au mérite.
Les seuls critères objectifs acceptables en matière de rémunération ne peuvent reposer que sur la qualification, l’ancienneté et les contraintes particulières telles que le travail de nuit, les jours fériés, les anomalies du rythme de travail.... inhérentes aux conditions de travail et non à la personne. Nous refusons également le démantèlement des 35h et la mise en place des forfaits jour.
Toutes les dispositions relatives à la rémunération et à la durée annuelle du temps de travail des conventions collective doivent constituent un socle commun pour l’ensemble des salariés. Elles doivent être appliquées de manière égale sur l’ensemble du territoire et ne peuvent faire l’objet d’aucune dérogation.
Nous exigeons une véritable rémunération pour tous les travailleurs sociaux et médico-sociaux en formation
Tous et toutes ensemble… contre les projets patronaux !
Non à la convention inique !
Pas de négociation sans information,
Pas de signatures sans consultation de l'ensemble des salariés.
Il faut qu'il y ait une volonté claire et affichée des organisations syndicales qui siègent dans les paritaires d'engager un bras de fer avec le gouvernement et les patrons du secteur sanitaire et social pour améliorer les conventions, les statuts et satisfaire les revendications des salarié-e-s.
Unité de tous et de toutes, syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s,
sur des revendications claires et partagées,
contre le projet patronal et la marchandisation de toutes les activités sanitaires et sociales et médico-sociales
pour un véritable service d’accompagnement et de soins, respectueux des populations que nous accueillons et que nous soignons.
Tous et toutes à PARIS le 1er Juin !
Cr Syneas Cmp Du 11 Mai 2010
MANIFESTATION DU 11 MAI 10
Mobilisation 11 mai 2010
NON A LA POLITIQUE DE RESTRICTIONS BUDGETAIRES DE L’ETAT !
NON AUX RESTRUCTURATIONS ET AUX LICENCIEMENTS !
NON A LA MARCHANDISATION DU SECTEUR !
Depuis plus d’une année la CC66 est attaquée ! Nous avons, par notre résistance, évité pour le moment le pire, mais les négociations s’enlisent sous la présidence « neutre » de la représentante du ministère et rien ne permet d’imaginer que cette « rénovation » en cours amène les améliorations nécessaires comme les CT et la progression de l’ancienneté à 75% pour tous, l’intégration des annexes dans les dispositions générales, qui ne sont jamais à l’ordre du jour.
Aujourd’hui c’est la CC51, déjà bien toilettée, qui est sur la sellette. La FEHAP remet en cause son caractère national, veut supprimer l’ancienneté et généraliser le salaire au mérite ! Elle réclame même une convention unique alignée sur le moins disant de chacune des conventions qui rabaisserait le coût du travail et les droits des salariés au plus près du Code du travail.
Sous couvert de la crise, de la modernisation nécessaire, c’est aussi la concurrence entre associations, les fusions-acquisitions qui sont favorisées par l’Etat, à l’heure de la création des ARS, qui renforcent partout le poids de la gestion, de la rentabilité au détriment de la qualité et de l’intérêt du travail, du service, de l’aide du soin aux plus fragiles et aux plus démunis.
Quant aux étudiants en formation leurs conditions d’existence (gratifications attaquées, conditions de stage, droits d’inscription) ne font que se dégrader !
Pour montrer notre détermination, pour faire converger nos luttes, tous en grève le 11 mai !
Rassemblement à 9h, devant le ministère, 39-43 Quai André Citroën 75015 M° Javel pour accueillir les négociateurs de la 66, puis cortège rue de la Convention (nous la tiendrons !) en passant par le siège de la FEHAP.
COLLECTIFS D’ILE DE FRANCE, COORDINATION NATIONALE POUR LA DEFENSE ET L’AMELIORATION DES CONVENTIONS DU SECTEUR DE LA 66.