Collectifs représentés : Bouche du Rhône, Haute Vienne, collectif « sauvons le soin psychique »,d'Ile de France, région Parisienne, basse Normandie,Seine et Marne et le Nord pas de Calais.
Tous les syndicats ont été invités.
Sud a répondu à l'invitation.
FO regrette de ne pouvoir être présent. Il répond par un courrier pour donner leur position et leur analyse.
Aucune réponse des autres syndicats.
ETAT DES NÉGOCIATIONS. ANALYSE ET POSITION DE LA COORDINATION
Échos des collectifs
De manière globale,même si le bilan reste positif, il ressort que les collectifs se sont un peu essoufflés pendant la période estivale.
La démobilisation s'expliquent en partie par une confusion qui s'est installée face aux différents discours parfois contradictoires.
Les salariés sont en forte demande d'information. Par ailleurs certains collectifs se sentent freinés dans la mobilisation par des aspect purement matériels(bus pour les montées sur Paris par exemple).
La situation n'est pas uniforme sur l'ensemble de l'hexagone:des collectifs parviennent à travailler avec certains syndicats,d'autres pas. La situation est complexe.
Le collectif « sauvons les soins psychiques » souhaite étendre le champs des revendications à d'autres conventions ainsi qu'au secteur sanitaire et social en lien avec la loi HPST. Les choses se jouent au delà de la convention 66.Dans ce cadre il est d'accord pour développer l'information et propose un aménagement à tous les niveaux de la communication avec l'idée principale de défendre en premier lieu une éthique et des valeurs.
Il nous informe de la création de leur blog mis en service courant juillet.
Les autres collectifs rejoignent cette idée avec la différence prés qu'ils estiment que la défense de la convention 66 reste la porte d'entrée pour une revendication plus globale.
A ce niveau tout le monde est partant pour organiser une large campagne d'information sur la rénovation de la CC 66 souhaitée par les employeurs, l'avancée des négociations en lien avec ce qui se passe dans le contexte actuel.
Précisant au préalable que nous ne sommes plus dans le cadre de l'article 3(révision) mais dans celui d'une négociation,que par ailleurs cette négociation est maintenant mixte et qu'a la demande des organisations syndicales elle a lieu au ministère du travail (c'est à dire sous hautes protections policières), le collectif 59/62 souhaite réfléchir sur la stratégie à adopter pour maintenir la mobilisation.
Dans cette logique et en gardant le souci de développer l'information, l'objectif reste aussi et surtout celui de peser sur les négociations.
Le syndicat SUD se positionne par rapport au collectif. Il précise qu'il ne s'y substitue pas. Il a simplement une ligne politique qui implique sa ligne de conduite. C'est pourquoi, il accepte d'une part et autant que faire se peut de proposer une aide « matérielle » ou logistique et d'autre part de favoriser l'implication des salariés. Le but est que tous, syndiqués ou non, se saisissent de cette question qui les concerne et donnent leur avis.
Dans le contexte nouveau où se déroulent les paritaires, la position de SUD change également. Il décide de laisser les négociations se dérouler. En même temps, SUD met son énergie à rassembler au maximum pour réussir à mettre en échec le projet patronal. Pour ce qui est de l'information, SUD fait paraître un 4 pages :bilan de la lutte et ses perspectives.
La CC66 n'appartient pas aux organisations syndicales. En un mot : pas de négociations sans information aux salariés et pas de signature sans consultation des salariés.
PERSPECTIVES D'ACTIONS – STRATEGIES A METTRE EN OEUVRE – ELARGISSEMENT DU MOUVEMENT
Nous nous donnons trois mois pendant lesquels nous organisons l'information qui est le fer de lance de la bataille actuelle.
Il faut que les salariés s'emparent de l'information, la revendique et donne leur avis. L'idée d'une pétition pour interpeller les organisations syndicales dans les régions est émise ainsi que celle d'un référendum au niveau national.
SUD qui avait ce projet de pétition accepte de le retirer dans la mesure où la coordination s'empare de ce moyen dans sa compagne.
Le collectif « sauvons les soins psychiques » craint que l'idée du référendum soit irréaliste, extrême et démobilisateur. Il nous informe qu'il organise une journée de débat avec les employeurs qui aura lieu en décembre à Paris afin d'échanger sur les pratiques et transformations du secteur. L'idée est qu'il y ait des rassemblements médiatisés où le politique soit invité.
Après débat, il est convenu :
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de la réalisation d'un tract de rentrée mise sur le site,
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d'une pétition à lancer sur le plan national mise sur le site, (touche pas à ma convention)
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d'un courrier à envoyer aux organisations syndicales et employeurs pour faire part des positions des collectifs concernant le déroulement des paritaires,
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d'organiser des contacts avec la presse.
Au-delà de ces lignes directrices chaque collectif peut également prendre ses propres initiatives.
STRUCTURATION DE LA COORDINATION
Le collectif « Sauvons les soins psychiques » soulève le problème de la représentation. Des décisions sont en effet prises à la coordination qui ne sont celles que d'une minorité de collectifs présente. La question est de savoir comment associer les autres collectifs (souvent absents pour des raisons matérielles : trajet, hébergement à Paris). Il s'agit de faire participer les collectifs qui ne peuvent pas se déplacer.
L'idée de la conférence téléphonique mise à disposition par le syndicat SUD est retenue.
De cette manière, on enlève à la fois le doute que la coordination et les collectifs sont pilotés par un syndicat et permet à un maximum des collectifs de participer (un délégué par région qui parle vraiment au nom de son collectif) et on se donne les moyens d'un rythme plus soutenu d'échanges.
Enfin, un appel est lancé pour élargir à 5 personnes, le nombre de porte-paroles (aujourd'hui au nombre de 3) et pour mettre en place une commission de rédaction.
La prochaine assemblée générale a lieu :
le samedi 7 novembre 2009 de 9h30 à 16h30
La prochaine conférence téléphonique :
le samedi 26 septembre 2009 de 10h00 à 11h30
En pièce jointe : le courrier FO. Prochainement
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