Mobilisation 22, tract, horaires, courriers

Bonjour à tous !
Beaucoup d'informations à vous transmettre ! SLSP vous laisse faire votre marché:
1 Enfin le compte rendu par la CGT de la CNPN du 10 juin!
SLSP vous conseille vivement de le lire. Il n'est pas redondant avec celui de FO, et apporte des perspectives et informations essentielles . Entre autres :-Les syndicats salariés ne sont pas si divisés que l'on pouvait le craindre,-Nous ne serions plus dans le cadre de la révision (article 3), dixit le patronat !-La CGT appelle à la mobilisation le 22 juin ...http://cgtaddsea.wordpress.com/2009/06/16/cc-66-compte-rendu-de-la-cnpn-du-10-juin/
2 Le tract de la Coordination Nationale pour le 22 juin
3 Horaire et tracé de la manifestation proposée par FO pour le 22 juin!
De nombreux mail réclamaient cette information pour organiser la mobilisation :
13h/13h45 rassemblement et départ à partir du Métro Saint Jacques.Arrivée : Ministère des affaires sociales, avec reception d'une délégation.
4 Deux courriers de l'équipe de Salneuve qui peuvent servir de "modèles" à ceux qui le souhaitent:

Madame, monsieur,
Depuis le début de l’année 2009, nous avons été en grève à quatre reprises et une cinquième journée se profile le 10 juin. Ces grèves sont en relation avec la révision de notre convention collective actuellement en cours.

Nous souhaitons vous rappeler la pénibilité de notre travail, tant sur le plan physique (portage des enfants, agressions, cris permanents) que sur le plan psychique (soutien de fonctionnements psychiques très archaïques, crises d’angoisse fréquentes à contenir, attention permanente portée sur des comportements infimes pour pouvoir aider les enfants que nous accueillons). Nous devons souvent supporter l’insupportable : enfants qui s’automutilent gravement, qui s’enduisent de morve, d’excréments. Les enfants qui nous sont confiés ont très peu d’autonomie dans les activités quotidiennes, et pas d’autonomie psychique.

Tous ces symptômes qui nous font violence au quotidien, qui nous amènent aussi à réfléchir, à penser, à inventer des prises en charge singulières, risquent aussi, si nos conditions de travail se dégradent,de nous conduire à la démission, à la maltraitance. Nous avons besoin d’être une équipe pluridisciplinaire, nombreuse, solidaire pour offrir un travail de qualité auprès des enfants et de leurs familles.

Pour que nous parvenions à inventer, créer, rester disponibles, avoir de l’empathie auprès de ces enfants si démunis, aux comportements si bizarres et parfois si mortifères, nous avons besoin de bonnes conditions de travail, de temps pour nous ressourcer, pour prendre de la distance et de formations adaptées où l’inventivité, la pensée, et la créativité sont encouragées et développées. Nous ne voulons pas être des techniciens, des agents de ceci ou de cela, mais des penseurs de l’altérité psychique, des inventeurs du quotidien. Nous avons besoin d’un cadre de travail pérenne, de garanties salariales fixes permettant de travailler dans la coopération entre tous les salariés (pas de salaires au mérites), d’ une reconnaissance des diplômes, de formations pour les personnes faisant fonction, du maintien des congés actuels.

Nous sommes très inquiets des présupposés de la révision en cours de la convention collective qui nous régit actuellement, car il nous semble qu’il s’agit uniquement de faire avancer des réductions budgétaires. Ce sont les salariés, les enfants et leurs familles qui en feront les frais ainsi que tout un courant de pensée autour de la vie psychique, du travail institutionnel.
Nous vous demandons donc d’intervenir auprès de votre syndicat d’employeur pour que nous puissions continuer avec la même qualité de travail au service des enfants et de leurs familles.

Nous vous remercions d’avance d’être à notre écoute.

Nous vous prions d’agréer, madame, monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.

Les salariés de Salneuve.


Tract Coordination nationale des collectifs de défense et d’amélioration de la CC 66

Le 22 juin, maintenons la pression

Le 10 Juin, à Paris, 4000 manifestants, venus de toute la France à l’appel de la CGT, de SUD et de la Coordination ont réussi à perturber le bon déroulement des négociations malgré une forte présence policière et un usage inconsidéré de gaz lacrymogènes sur les manifestants déterminés. En province également des milliers de salariés ont montré leur détermination à s’opposer au démantèlement de notre convention.
Ces manifestations bien couvertes par les média ont permis de faire connaître notre lutte contre la casse de la CC66 bien au delà du secteur social, médico-social et sanitaire.
Pendant que dehors, à Paris, les manifestants exigeaient le retrait du projet patronal, revendication martelée depuis janvier 2009, les partenaires sociaux, au sein de la CNP placée sous haute protection policière, continuaient de négocier, comme si de rien n’était, autour des filières qui constituent la base du projet patronal.

Les filières ont pour vocation de se substituer aux annexes qui sont constituées, outre des congés trimestriels, des grilles de salaires et de tous les éléments de rémunération.

Seuls les négociateurs FO et CGT sont venus s’expliquer devant les manifestants. Les autres organisations syndicales (CFDT, CGC, CFTC) n’ont pas jugé utile de s’expliquer et surtout de montrer leur solidarité aux manifestants pourtant victimes des violences policières.

Et pour cause : « les partenaires sociaux, représentants les employeurs et les salariés (à l’exception de FO et CGT) se sont accordés sur des principes (au nombre de 7) qui s’opposent aux revendications des salariés et ouvrent largement la porte à tous les objectifs patronaux » suivant le compte-rendu de la CFDT.

En effet, c’est une refonte complète des classifications, des déroulements de carrière, des niveaux et éléments de rémunération et l’annonce d’une fin programmée des annexes qui se met en place.
En fait, ces 7 principes posent le cadre d’une révision de grande ampleur de la CC 66 (seules les dispositions permanentes ne seraient pas touchées.).

Nous y voilà !!!!! Les masques tombent ! Ceux qui nous vendaient et qui tentent encore de nous vendre « l’amélioration de la CC66 » sont prêts à user de leur stylo pour satisfaire aux objectifs des employeurs et osent affirmer dans le 7ème principe que « les partenaires sociaux rappellent que durant toutes les négociations et dans l’attente de signatures, les dispositions de la convention collective (y compris les annexes) demeurent inchangées ». Nous voilà rassurés !!!

Mais après !? Une fois que ces premières décisions auront été actées, le 22 juin, conformes au projet patronal, elles n’offriront aucune garantie sur les qualifications et ouvriront la porte, notamment au salaire au mérite. Ils n’auront plus qu’à suivre la pente et balayer les annexes !!!

La coordination dénonce une parodie de négociation qui se déroule sans prendre en compte l’avis, les revendications de la majorité des salariés et les nombreuses journées de grève, de manifestations.

Nous exigeons toujours le retrait du projet patronal et l’arrêt de toute discussion autour des filières comme préalable.
Nous refusons les 7 principes.
Nous demandons aux organisations syndicales opposées au projet patronal de tout mettre en œuvre et d’utiliser tous les moyens pour faire obstacle à cette révision d’ampleur, dans l’unité, avec les salariés en lutte.

Nous exigeons une transparence totale des débats et une consultation démocratique par référendum des 240 000 salariés de la CC66 sur tout texte soumis à signature.

Nous affirmons que ce qui se négocie actuellement n’a pas de légitimité, car cela ne correspond pas aux aspirations des salariés, ne reprend aucune de leurs revendications, et n’est pas représentatif des positions de la majorité des salariés de la CC66.

Nous appelons l’ensemble des salariés à montrer de nouveau leur opposition ferme et déterminée à ces négociations en répondant à toutes les initiatives locales, régionales et nationales (pour ceux qui le peuvent).

Pour défendre une conception du social, médico-social et sanitaire fondée sur la solidarité et la justice sociale.

Le 22 juin nous avons les moyens d’infléchir les négociations en adressant un avertissement à tous ceux qui seraient tentés par une signature : si leur accord n’est pas conditionnée par une véritable consultation et prise en compte de nos revendications, nous saurons nous en souvenir au moment où tous les salariés serons appelés à choisir ceux qui les représenteront.

Le 22 juin 2009, tous en grève et en action !


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