Compte rendu de la journée d'action CC 66 à Paris du 10 juin 2009

Nous vous conseillons d'aller sur le site national... http://touche.pas.a.la.66.free.fr/ pour consulter les photos et les actions qui se sont faites en province.

A l’appel de Sud de la CGT et des collectifs... 4000 salariées de la CC66 ont répondu présents pour dire non a la casse de la cc66

L’action a démarré le matin où des représentants de Sud et des collectifs île de France se sont invités dès 8h30 dans la salle de la commission paritaire pour distribuer deux tracts et pour perturber gentiment la réunion comme décidée le samedi à la réunion de la coordination nationale.

De nombreux départements étaient présents le 03, 14, 17, 19, 22, 29, 31,34, 35, 37, 38, 42, 44,45, 49, 54, 56, 57, 59, 61, 62, 63, 67, 72, 76, 81, 85, 86, 75, 91, 92, 93, 94, 95, Toutes mes excuses si j’en ai oublié.

Une manif très colorée et très déterminée. De nombreuses banderoles de différentes structures.

Dans les slogans ce sont souvent des collectifs qui ont demandé le retrait du projet patronal et aux négociateurs de quitter la paritaire.

Devant la paritaire, un service policier imposant a fait usage des lacrymogènes malgré un cortège bon enfant mais revendicatif.

Comme prévu, les négociateurs CGT et FO sont venus devant les salariés .

La CGT a dit qu’il y avait des garanties pour que les acquis des annexes soient remis dans le corps général du texte. Pour eux le projet patronal est abandonné et les discussions se font sur la base des revendications des organisations syndicales qui sont sur la table donc vers une amélioration de la convention. Mais il n’est pas question de quitter les négociations car se serait prendre le risque de la dénonciation.

FO a dit le contraire Pour eux les patrons sont toujours sur leurs propositions et surtout sur les filières et la déqualification et que eux FO refusent de discuter là-dessus. Il a fait le lien entre la révision de la CC et la loi HPST, la loi de 2002 et la nécessité de baisser le coût du travail. Ils ont aussi parlé de mobilisation vers le ministère. Nous partageons l’analyse mais nous ne pouvons que regretter leur absence dans l’action.

Le Collectif est surtout intervenu sur le sens du travail et sur la perte des moyens, le manque de respects des professionnels mais aussi des personnes prises en charge et de leur famille. Il a aussi demandé l’arbitrage de l’état.

Sud est intervenu en disant qu’il partageait l’analyse de FO, a reprécisé que nous étions toujours dans le cadre de la révision, que les employeurs n’avaient jamais abandonné leur projet et qu’au contraire ils avaient su amener toutes les OS (à l’exception de FO) sur leur terrain. Il a été demandé qu’il n’y ait aucune signature d’un quelconque texte en juin. Il a été aussi demandé aux négociateurs de remonter faire une déclaration dénonçant les gaz lacrymogènes envoyés sur les salariés et de quitter la séance.

Sur ces deux questions la CGT a assuré qu’il n’est pas question de signature de texte d’étape.

Pour FO La délégation ne remontait pas à la paritaire et bien sûr il n’y aurait pas de signature.

Le 22 juin dernière négociation importante car c’est la fin du cycle de négociations se déroulant dans le cadre de la révision.

FO appelle sur l’ensemble de la branche plus l’aide à domicile vers le ministère.


Communiqué de la coordination nationale
« La coordination nationale des collectifs de défense et d’amélioration de la CC66 qui a appelé ce 10 juin 2009 à une manifestation nationale à Paris qui a réuni 4000 manifestants :

Dénonce :
- les violences policières dont ont été victimes les salariés du social, du médico-social et du sanitaire et particulièrement 2 des 3 portes paroles nationaux Cédric Couture et Olivier Pira devant la commission paritaire de négociation qui regroupait d’une part les organisations CFDT, CGT, CFTC, FO, CGC et les organisations patronales FEGAPEI et SNASEA-SOP. Alors que la coordination nationale et le syndicat SUD avaient demandé à être reçus, les forces de l’ordre ont gazé de lacrymogènes les manifestants ;
- Une parodie de négociation tenue sous haute protection policière, pour empêcher les grévistes déterminés d’exprimer leurs revendications ;
- Le fait que les organisations dites « représentatives des salariés » aient poursuivi leurs discussions malgré la répression policière, à l’exception du syndicat FO qui a quitté la table des négociations.
Exige :
- Que les syndicats employeurs reçoivent la coordination nationale et les syndicats qui la soutiennent ;
- Que les syndicats partie prenante aux négociations quittent définitivement la table de négociation, jusqu’au retrait du projet patronal et marquent ainsi leur soutien aux manifestants.
Appelle :
- à faire du 22 juin, à l’occasion de la prochaine commission paritaire une nouvelle journée de protestations sous des formes qui seront décidées par les collectifs locaux
Rappelle :
- qu’aucune négociation ne saurait être légitime sans une transparence totale des débats et une consultation démocratique des 240 000 salariés de la convention collective du 15 mars 1966.
Se félicite :
- de la puissante mobilisation nationale des salariés de la cc 66, ce jour avec plusieurs dizaines de milliers de grévistes et plusieurs manifestations locales outre la manifestation nationale dont celle de Toulouse qui a réuni 1500 salariés.
Pour les porte paroles de la coordination nationale des collectifs :
Olivier Pira : 06 64 79 28 14
Cedric Couture (Midi Pyrénées), Carbunar Jean-Michel (Collectif "sauvons le soin psychique" pour l’Ile de France) Pira Olivier (Nord-Pas de calais)

Patrick pour le collectif 93

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