Notre Fédération n'a pas réussi à différer la prochaine négociation au mois de septembre; les autres OS ayant déjà donné leur accord,il y aura donc Une négociation ce lundi 29 à 10h, avec une intersyndicale nationale, juste avant, pour être bien clairs sur ces fameux points d'étape que veulent nous faire valider les employeurs.
Bonne lecture,
Fabrice L.
Compte rendu de la dernière négociation
Convention Collective National du 15 Mars 1966
Commission de Négociation du 22 juin 2009
RIEN N’A ÉTÉ SIGNE, D’AILLEURS IL N’Y AVAIT
TOUJOURS PAS DE PROPOSITIONS CHIFFRÉES DES EMPLOYEURS !
Prévenus le vendredi pour le lundi suivant, nous avons découvert que les négociations se
dérouleraient à 50 Km au Nord de Paris, à Persan-Beaumont (95). Charmant endroit, donc, en
bord de l’Oise pour enfin espérer connaître les propositions chiffrées des employeurs concernant
les rémunérations.
Dans les faits, la négociation n’a jamais eu lieu. Le site étant investi par une bonne centaine de
manifestants qui bloquaient les différentes entrées.
A plusieurs reprises, les employeurs ont tenté de nous faire croire que les négociations allaient
tout de même pouvoir se tenir.
La délégation FO, déjà repartie, a même été rappelée avec l’assurance que la négociation pouvait
commencer. Revenus sur place, quelle ne fut pas notre surprise de constater l’arrêt définitif de
cette farce patronale.
Commentaire F-O : L’avenir d’une convention qui concerne 240 000 salariés mérite beaucoup
mieux que d’aller se cacher pour négocier, dans les bois et à 50 Km de Paris. Du jamais vu dans le
cadre des négos de la CCNT 66.
Finalement, après sept dates de négociation, TOUTE CETTE MISE EN SCENE AURA PERMIS AUX EMPLOYEURS,
DE NE TOUJOURS PAS DÉVOILER LEURS PROPOSITIONS EN TERMES DE SALAIRES.
En revanche, la seule chose établie pour les syndicats employeurs, c’est le point d’étape et leur
volonté d’instaurer des filières, de créer des emplois déqualifiés et d’individualiser les salaires.
Nous n’en savons toujours pas plus sur leurs intentions annoncées le 10 juin de revisiter la durée
et l’organisation du travail ou les congés.
L’embarras des employeurs à nous fournir - concrètement et de façon chiffrée - une augmentation
des salaires, ne révèle-t-il pas - une fois de plus - leur subordination aux décisions ministérielles ?
Paris, 22 juin 2009
La délégation Force Ouvrière était composée de :
Jérôme Delacotte , Fabrice Lahoucine et René Malle
Communiqué FO sur la rencontre au ministère.
Paris le 24/06/09
Communiqué de la FNAS-FO
Au sortir de la dernière séance de négociation de la CCNT 66, de la manifestation
nationale à PARIS, de la rencontre avec le Ministère du Travail et de la Solidarité
(22/06/09) et de la rencontre avec la DGAS (23/06/09/).
La FNAS F-O se félicite de la réussite de la mobilisation et de la manifestation nationale qu’elle a
organisée à Paris, dans un contexte difficile.
Les salariés ont montré à nouveau leur détermination.
Des deux rencontres, la première avec le cabinet du Ministre Brice HORTEFEUX et la deuxième avec le
Directeur Général de l’Action Sociale Fabrice HEYRIES, rien ne laissent espérer une quelconque
augmentation des moyens, notamment en termes de budget.
Plus de précisions nous seront données lors de la conférence salariale le Jeudi 2 juillet 2009, mais il est clair
que pour l’instant nous n’avons pas été entendus. Sur le terrain salarial pour obtenir nos 15% et pour sortir
des budgets bloqués, tout reste à faire. Seule la construction d’un rapport de force suffisant, dans l’unité,
par la grève interprofessionnelle peut permettre d’obtenir satisfaction.
Concernant notre droit de grève, il sera préservé au moins un an. Le gouvernement a pris la décision de
créer une commission d’évaluation qui se prononcera au plus tôt en juin 2010.
Nous resterons vigilants à ce que ce projet de service minimum pour notre secteur soit définitivement
annulé.
Par contre les ministères de tutelle, nous ont annoncés qu’ils verraient d’un très mauvais oeil une tentative
de dénonciation de la CCNT 66 de la part des employeurs. La perspective d’un mouvement « dur » des
250 000 salariés couvert par la CCNT ne les enchantant pas du tout. C’est un formidable point d’appui.
Nous avons fortement insisté auprès de nos différents interlocuteurs sur l’attitude négative des
syndicats d’employeurs de la CCNT 66 qui en campant sur leurs positions extrémistes, continuent de
provoquer les salariés. Nous leur avons demandé de peser pour que l’on sorte de l’impasse actuelle.
Nous avons réaffirmé notre attachement au seul maintien de la CCNT66 et de son amélioration.
Pour débloquer l’impasse actuel, nos interlocuteurs préconisent de formuler une demande de réunion
en commission paritaire mixte, voie que nous devront envisager avec les autres OS.
Pour la FNAS F-O, seule l’annonce du retrait effectif de leur projet par les employeurs permettra de
retrouver un cadre de négociation apaisé, qui éviterai que des salariés bloquent les lieux de négociations.
La négociation du 22 juin qui n’a été qu’un simulacre, a au moins a permis une chose : rien n’a été signé et,
jusqu’à preuve du contraire, la CCNT 66 continue d’exister en l’état.
Les employeurs doivent se dévoiler dès le lundi 29 juin 2009 et fournir enfin les éléments réclamés depuis
quelques mois. L’intersyndicale CFTC, CGC, CGT et FO rappellera ce jour là que le point d’étape n’engage
que les employeurs et qu’en l’état rien ne peut être signé.
En ce sens, la FNAS-FO appelle ses Syndicats et les Salariés à rester vigilant et mobilisés, dans l’unité.
Elle les invite à soutenir les OS qui ont refusé de brader la CCNT66, par le biais de pétitions.
Elles leur proposent de continuer à constituer dans chaque structure, établissement et association, leurs
cahiers de revendications.
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